BÔNE 

A L'ÉPOQUE VILLE D'UN DÉPARTEMENT FRANÇAIS

 

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NE(E) à Bône

 

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Bône,

L'ancienne Hippone

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Au VII ème siècle, les Arabes envahisseurs pillèrent , incendièrent l'antique Hippone (Hippo Regius). ces Arabes s'installèrent quelques dans les ruines jusqu'au jour où il fondèrent à 2 kilomêtres de là , au nord en partie avec ses débris, la nouvelle ville : Bône.

La place fut occupée pendant quelques années par les espagnols de 1535 à 1540. Elles était alors très propère. La compagnie d'Afrique y fonda un comptoir, qui subit le sort des autres établissements. Les troupes françaises, à leur tête Le Duc de Rovigo qui commande à Alger, voudraient bien étendre l'action de la France vers l'Est et reprendre Bône, occupée la première fois par le Général Danrémont en 1830., une deuxième fois en 1831, par le Commandant Huder; mais par deux fois, il avait fallu évacuner la ville dans des conditions assez lamentables. Le Duc de Rovigo en parle au capitaine D'Armandy qui avait 19 ans, attaché à son état major.

 

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Vue générale depuis la Basilique St Augustin

 

D'armandy en parle à son meilleur ami, Yusuf alors âgé de 25 ans. Les deux hommes avant même de s'être concertés, s'enthousiasment. Justement le Bey de Constantine a résolu de châtier les habitants de Bône et ceux -ci demandent du secours de la la France. Yusuf par sur la corvette 'La Béarnaise' et après une traversée fort dure. il réussit à débarquer sur la place, Ibrahim, pacha de Bône, tremble de peur de devenir le prisonnier du Bey Ben Aïssa de Constantine. Yusuf l'encourage à tenir bon et lui promet le secours de la France. Il retourne à Alger, repart sur la Béarnaise avec cette fois son ami D'Armandy et le secours promis (3hommes !!!). Fin février 1832, la Béarnaise mouille de nouveau devant Bône. Elle est suivie d'une felouque, la 'Casuba' qui porte les vivres.

D'Armandy s'installe dans Bône avec ses canonniers. La ville est assez distante de la citadelle, la kasba séparée d'elle des jardins d'orangers. pour être maître de la ville, C'est cette Kasba qu'il faut prendre. La Béarnaise fournit un renfort de 24 hommes, avec à leur tête Yusuf arbore le pavillon français et s'adressant aus 130 turcs surpris, il s'écrie 'Vous êtes désormais à la solde de la France, et si quelqu'un n'est pas content, je lui coupe la tête. L'argument est sans réplique..

D'Armandy envoie au Duc de Rovigo, à Alger, un billet qui lui expliquant que grâce aux trente marins de la Béarnaise, ils ont pris la citadelle de Bône. Ils ont pour auxiliaires les 130 turcs qu'ils les haïssent et en face 5000 hommes du Bey de Constantine. Ils attendent des renforts. Les premiers jours sont difficiles. Trahison d'Ibrahim qui se rallie à Ben Aïssa. Trahison de quelques Turcs qu'il faut mettre à mort pour l'exemple. Les vivres manquent.

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Le Monument aux Morts

 

Enfin, le 8 avril , les renforts arrivent avec le brick ' La Surprise'. Le Maréchal Soult, Ministre de la Guerre à la tribune de la Chambre affirme 'La prise de Bône est le plus beau fait d'Armes du siècle'.bone7

La Cathédrale

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Le stade municipal

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Le Marché central

Le 4 Août 1914, Bône, de même que Philippeville, fut bombardée par les croiseurs Allemands 'Goeben et Bresland' faisant de nombreux morts.

Au cours de la seconde Guerre mondiale, la ville servit de base d'opérations aux armées alliées, anglaises et américaines, arrivées le 13 novembre 1942. Elle subira de violents bombardements pendant l'hiver 1942-43. La Croix de guerre sera remise à la ville en juin 1949 par le Président de la République, Vincent Auriol.

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L'Hotel de Ville

Géographiquement Bône, était une belle ville, un grand port. A flanc de coteaux, lorsque l'on arrive par bateau, s'était d'abord l'émerveillement du cimetière dont toute l'Afrique du Nord assurait 'qu'il donne l'envie de mourir'. Il s'agissait du cimetière Musulman situé sur la colline fac à la mer. ses tombes modestes de couleurs pastel le rendait très joli et pas triste du tout ( nous assure Marc Mottet, un de nos fidèles lecteurs)

Bône est un chatoiements de rose, de vert, d'ocre, de blanc, de bleu qui enchanté nombre de maîtres de la palette. Pour arriver au cap de Garde, d'où la vue est admirable, on longe les criques, aux noms évocateurs: plage du lever de l'Aurore, baie des Caroubiers, crique du Beau-rivage.

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Le cours Bertagna

Bône était une ville aux larges et belles avenues ombragées. pour se donner rendez-vous, un seul endroit, le cours Bertagna (ancien cours National), car on a le cours de 18 heures à 20 heures comme à Constantine, on fait la rue Caraman et à Alger, la rue d'Isly. Toute la jeunesse s'y retrouve pour jacasser et flirter un brin sous le regard des anciens confortablement installés à l'une des nombreuses terrasses de cafés, devant l'Anisette sucrée..

A quelques kilomètres au Sud, dominant les ruines antiques d'Hippone, la Basilique dédiée à Saint Augustin, ancien évêque de cette ville, offrait une magnifique sur Bône et sa région.

La population, à l'exemple de sa ville, était haute en couleurs et en langage. Les fables bônoises ont fait le tour, du monde.

Camus dans Alger Républicain en 1938 la décrit ainsi 'Peuple vigoureux des Bagur, des Sauveur et des Salvator qui aiment, trichent, insultent, Peuple vigoureux des Bagur, des Sauveur et des Salvator qui aiment, trichent, insultent, '

En 1958, Bône avait 110 000 habitants, aujourd'hui Annaba a plus de 400 000 habitants.

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La Basilique St Augustin sur la colline d'Hippone

Les activités artistiques, sportives, de loisirs et culturelles étaient bien nombreuses.

La plaine bônoise, à l'origine marécageuse, où depuis son assèchement par de grands travaux , était devenue une région très prospère de cultures maréchaire, viticole, arboricole, etc.
(L'Oued Seybouse qui arrose cette plaine, permettait l'irrigation intensive des terres avoisinantes.)
L'industrie, dont une usine de traitement des phosphates, les coopératives agricoles, son port de commerce équipé de tout le plus récent matériel de manutention d'où partait, les différents minerais originaires du Kouif et de l'Ouenza, vers la France, et y arrivaient tous les équipements pour toute la région Est du Constantinois. L'ensemble des atouts humains et régionaux faisait de Bône, Une des plus riches villes d'Algérie.

Crédit Magazine: Pieds Noirs d'Hier et d'Aujourd'hui
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Code Département Préfecture Sous-préfectures Superficie (1902) Création Suppression
 
 
 
93 Constantine Constantine Batna
Bône
Bougie
Guelma
Philippeville
Sétif
87 578 km² 09/12/1848 20/05/1957
Code Département Préfecture Sous-préfectures Superficie (1902) Création Suppression
9C Bône Bône La Calle (2)
Clairfontaine (2)
Guelma
Souk-Ahras
Tébessa (3)
25 367 km² 730 594 156 07/08/1955
(de Constantine)
1962

 

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